Austerlitz orders and report French part 2

Le prince Murat s’ébranle avec sa cavalerie. La gauche, comemandée par le maréchal Lannes, marche en échelons par régiment, comme à l’exercice. Une canonnade épouvantable s’engage sur toute la ligne. Deux cents pièces de canon et près de 200,000 hommes faisaient un bruit affreux. C’était un véritable combat de géants. Il n’y avait pas une heure que l’on se battait, et toute la gauche de l’ennemi était coupée. Sa droite se trouvait déjà arrivée à Austerlitz, quartier général des deux empereurs, qui durent faire marcher sure le-champ la garde de l’empereur de Russie pour tàcher de rétablir la communication du centre avec la gauche. Un bataillon du 4e de ligne fut chargé par la garde impériale russe à cheval, et culbuté; mais l’Empereur n’était pas loin; il s’aperçut de ce mouvement, il ordonna au maréchal Bessières de se porter au secours de sa droite avec ses invincibles, et bientôt les deux gardes furent aux mains. Le succès ne pouvait être douteux: dans un moment la garde russe fut en déroute ; colonel, artillerie , étendards, tout fut enlevé. Le régiment du grand-due Constantin fut écrasé; lui-même ne dut son salut qu’à la vitesse de son cheval.

Prince Murat with his cavalry moves off. The left commanded by Marshal Lannes, walking steps per regiment, as in the exercise. A terrible cannonade undertakes all the way. Two hundred guns and about 200,000 men were making a terrible noise.

It was a real battle of giants. There was not an hour that they were fighting, and all the enemy’s left was cut off.

His right was already arrived at Austerlitz, headquarters of the two emperors, who had to go sour once the custody of the Emperor of Russia to try to restore communication with the center left.

A battalion of the 4th line was charged by the Russian Imperial Guard on horseback, and tumbled, but the Emperor was not far, he perceived this movement, he ordered Marshal Bessieres to come to the aid of his right with its invincible, and soon the two guards were in the hands.

The success could not be doubted: in a moment the Russian guard was routed; colonel, artillery, flags, everything was removed. The regiment of Grand Duke Constantine was crushed, and he himself owed his salvation to the speed of his horse.

Des hauteurs d’Austerlitz, les deux empereurs virent la défaite de toute la garde russet Au même moment, le centre de l’armée, commandé par le maréchal Bernadotte, s’avança. Trois de ses régiments soutinrent une très-belle charge de cavalerie. La gauche, commandée par le maréchal Lannes, donna plusieurs fois; toutes les charges furent victorieuses. La division du général Caffarelli s’est distinguée. Les divisions de cuirassiers se sont emparées des batteries de l’ennemi. A une heure après midi la victoire était décidée. Wile n’avait pas été un moment douteuse. Pas un homme de la reserve n’avait été nécessaire et n’avait donné nulle part. La canonnade ne se soutenait plus qu’à notre droite. Le corps ennemi qui avait été cerné et chassé de toutes ses hauteurs se trouvait dans un bas-fonds et acculé à un lac. L’Empereur s’y porta avec vingt pièces de canon. Ce corps fut chassé de position en position, et l’on vit un spectacle horrible, tel qu’on l’avait vu à Aboukir: 20,000 hommes se jetant dans l’eau et se noyant dans les lacs!

Heights of Austerlitz, the two emperors saw the defeat of any custody russet Meanwhile, the center of the army, commanded by Marshal Bernadotte, advanced. Three of his regiments maintained a very handsome cavalry charge.

The left, commanded by Marshal Lannes, gave several times, all charges were victorious. The division of General Caffarelli was distinguished. The divisions of cuirassiers have captured the enemy’s batteries. At one o’clock the victory was decided.

Wile was not a moment doubtful. Not a man of the reserve had been required and had not given anywhere. The cannonade was sustained over to our right. The body was identified enemy and driven from all his height was in a shallow and forced into a lake. The Emperor thither with twenty guns. This body was driven from position to position, and we saw a horrible sight, as he was seen in Aboukir 20,000 men jumping into the water and drowning in lakes!

Deux colonnes, chacune de 4,000 Russes, mettent bas les armes et se rendent prisonnières. Tout le pare ennemi est pris. Les résultats de cette journée sont quarante drapeaux russes, parmi lesquels sont les étendards de la garde impériale, un nombre considérable de prisonniers (l’état-major ne les connaît pas encore tous; on avait déjà la note de 20,000); 12 ou 15 généraux, au moins 15,000 Russes tués, restés sur le champ de bataille. Quoiqu’on n’ait pas encore les rapports, on peut, au premier coup d’œil, évaluer notre perte à 800 hommes tués et à 15 ou 1,600 blessés. Cela n’étonnera pas les militaires, qui savent que ce n’est que dans la déroute qu’on perd des hommes, et nul autre corps que le bataillon du 4e n’a été rompu. Parmi les blessés sont le général Saint-Hilaire, qui, blessé au commencement de l’action, est resté toute la journée sur le champ de bataille ; il s’est couvert de gloire ; les généraux de division Kellermann et Walther, les généraux de brigade Valhubert, Thiebault, Sebastiani, Compans et Rapp, aide de camp de l’Empereur. C’est ce dernier qui, en chargeant à la tête des grenadiers de la Garde, a pris le prince Repnine, commandant les chevaliers de la garde impériale de Russie.

Two columns, each of 4,000 Russians, laid down their arms and surrender prisoners. All the enemy has taken guard.

The results of this day are forty Russian flags, among which are the standards of the Imperial Guard, a considerable number of prisoners (the staff does not know them all yet, we already had the notes of 20.000), 12 or 15 general, at least 15,000 Russians killed, remained on the battlefield.

Although one has not yet reporting, we may at first glance, our loss estimate at 800 men killed and 15 wounded or 1.600. It will not surprise the military, who know that it is only in the rout of men we lose, and no other body that the 4th Battalion was broken.

Among the wounded were General Saint-Hilaire, who was wounded at the commencement of the action, remained all day on the battlefield, he has covered himself with glory, the generals of division and Walter Kellermann, the general Valhubert Brigade, Thiebault, Sebastiani, and Compans Rapp, adjutant of the Emperor.

It is the latter who, charging at the head of the Grenadier Guards, took the prince Repnin, the Knights Commander of the Imperial Guard of Russia.

Quant aux hommes qui se sont distingués, c’est toute l’armée qui s’est couverte de gloire. Elle a constamment chargé aux cris de Vive l’Empereur! et l’idée de célébrer si glorieusement l’anniversaire du couronnement animait encore le soldat. L’armée française, quoique nombreuse et belle, était moins nombreuse que l’armée ennemie, qui était forte de 105,000 hommes, dont 80,000 Russes et 25,000 Autrichiens. La moitié de cette armée est détruite ; le reste a été mis en déroute complète, et la plus grande partie a jeté ses armes.

As for men who distinguished themselves, the whole army, which was covered with glory. She constantly loaded with cries of Vive l’Empereur! and the idea of so gloriously celebrate the anniversary of the coronation still animated the soldier.

The French army, though large and beautiful, was smaller than the enemy, who was high of 105,000 men, of which 80.000 25.000 Russians and Austrians.

Half of this army is destroyed, the rest was completely routed, and most threw their weapons.